L’épigraphie est l’étude des inscriptions réalisées sur des matières non putrescibles telles que la pierre (on parle alors d’« inscriptions lapidaires »), l’argile ou le métal. Cette science a pour objectif de les dater, de les replacer dans leur contexte culturel, de les traduire et de déterminer les informations qui peuvent en être déduites. L’étude des écritures manuscrites anciennes, généralement réalisées à l’encre, relève d’un domaine distinct appelé paléographie. L’épigraphie est un outil primordial de l’archéologie lorsqu’il s’agit de cultures lettrées. Cette science est particulièrement importante pour l’histoire de l’Antiquité, le corpus d’inscriptions gravées étant très important par rapport à ce que nous apportent les sources littéraires.
L’epigraphie chrétienne de Pupput
Nous livrons ici un document sur les mosaïques funéraires chrétiennes exposées sur le champ de fouille de Pupput (Hammamet) où elles sont accrochées à un mur et visibles depuis de nombreuses années pour tous les visiteurs. Elles proviennent de l’emplacement d’un hôtel voisin appartenant à la zone touristique d’Hammamet sud, l’hôtel «Paradis», qui a été construit vers 1971. Le terrain avait été sondé avant la construction par les soins de l’Institut National d’Archéologie et Arts sous la responsabilité du contremaître chargé du secteur, L. Allègue.
On y a découvert vers 1965 une église très mutilée, dont le seul élément parvenu jusqu’à nous est l’existence de mosaïques funéraires qui avaient été recouvertes puis prélevées avant la construction. Après quelques visites sur place je voudrais publier une brève notice sur quelques mosaïques telles qu’on les voit actuellement, mais surtout vous montrer les photos que j’ai pu faire moi-même sur place et l’état déplorable des mosaïques funéraires chrétiennes dû au manque de conservation.
Selon Duval[1], d’après l’aspect du chantier – où les mosaïques recouvertes formaient de petits tumulus dispersés – et les raccords visibles sur les panneaux conservés, il semble que les tombes, dont certaines étaient proches ou même jointives, étaient insérées dans un sol neutre et non dans un pavement de mosaïque. C’est un phénomène relativement fréquent en Tunisie où certaines églises, en particulier dans la région du Cap Bon, ont fini par posséder un pavement presque continu formé de panneaux inscrits : l’exemple le plus connu est celui de la basilique de Demna au Nord de Kélibia, mais c’est aussi le cas de la grande église fouillée récemment à Djedidi à une quinzaine de kilomètres d’Hammamet.
Epitaphe d’Adeodatus (plus de 20 ans)
Panneau rectangulaire, de type bipartite.
Adeodatus in pa[ce] / visit annis XX […, m(enses ?)…]/ r(e)d(dit) nona[s] nob[embres].
Le nom, typiquement africain et qui peut être dans ce pays une transcription des noms théophores puniques, n’appelle pas de commentaire. Il existe sans doute une mention de mois après les années en raison de la taille de la lacune. Le développement r(e)d(dit) est justifié par l’abréviation RD. Voir le commentaire pour le symbole, la structure de l’épitaphe et le formulaire à la fin de ce document.
Epitaphe de l’enfant (?) Aurelia
Aurelia in [pace].
En raison de la longueur présumée de la tombe, la défunte serait une enfant autour de dix ans. La composition est celle d’une tombe d’enfant sans symbole (voir infra).
Epitaphe de Celesis ?, enfant non baptisé
Panneau rectangulaire, de type tripartite simplifié. Vers la tête, couronne agonistique (large de 24 cm) tracée par deux lignes, jaune et noire, dessinant deux courbes concaves et deux convexes, contenant un chrisme constantinien noir aux extrémités en T. Il en sort deux tiges de rose (bouton rose et rouge, tige et feuilles vertes).
Aux pieds, un panneau était séparé par un filet épais (trois rangs de cubes) : deux tiges de rose (de même couleur que les autres) sortent probablement d’un cratère dont il reste le col – grossièrement triangulaire – et l’anse gauche, de forme trapézoïdale. Comme le fragment de motif ressemble beaucoup au haut de la couronne de tête, on ne peut exclure qu’il s’agisse ici d’une seconde couronne marquée aussi d’un chrisme.
Celesi fili / dulcis vi/vis in pace!
Le nom et l’épithète sont au vocatif avant le verbe à la deuxième personne. Formule qui surprend. C’est une affirmation de vie éternelle. D’après les dimensions de la tombe et surtout l’épithète dulcis et le manque de « fidelis », le défunt serait un enfant en bas-âge non baptisé. Pour le nom, on peut penser à un hypocoristique de Caelestis (rare) ou plutôt de Caelestinus, plus fréquent, assez bien représentés en Afrique.
Epitaphe de la vierge Cresconia (15 ans)
Panneau rectangulaire, de type tripartite (mais sans séparations entre les secteurs). Le panneau est presque complet, ne présentant que quelques lacunes dans la bordure à l’angle supérieur gauche et vers les pieds.
Cresconia / virgo fideli/s, in pacae / vix(it) an(nis) XV, m(enses) VI / d(ies) XXV, r(e)d(dit) XIII k(a)l(endas) aug(ustas).
Le nom est courant. Le terme « virgo » suscite toujours un débat: vierge consacrée ou jeune fille non mariée? Duval opte pour la seconde solution en raison du qualificatif « fidelis » qui n’aurait pas lieu d’être pour une vierge consacrée. Remarquer l’orthographe complète « pacae ».
Epitaphe de Donata, enfant non baptisée
Panneau rectangulaire, de type ‘enfant’.
Donata innox,/ vivis in pace!
Donatus/a est un des noms très courants en Afrique. Le terme « innox » ou « innocens » désigne surtout l’enfant en bas-âge non baptisé, comme « dulcis » (qui présente en outre une note affective). Voir infra pour l’acclamation vivis in pace.
Epitaphe mutilée de Félix (80 ans)
Panneau rectangulaire, de type bipartite (?). Vers la tête, croix « de Saint-André » dans un carré de 27,5 cm, faite de deux segments de guirlande (axe blanc encadré de rangées ocre, verte, noire d’un côté, rouge, verte, noire de l’autre).
Felix fidelis in pa[ce… / Vixit annis LXXX, r(eddit) [+ date.
8. Epitaphe collective d’un couple et de son fils (Honorius pater et Maura, Honorius filius)
Panneau rectangulaire, de type bipartite. Vers la tête, croix monogrammatique rouge, haute de 22 cm, ‘pattée’ aux extrémités, entourée de l’alpha et de l’omega, dans une couronne formée d’une guirlande dentelée (axe blanc encadré de lignes roses, rouges, noires).
Honorius pater vixit ann(is) LXXX. / Honorius filius vixit ann(i)s LX. / Maura mater vixit annis XG (?). / Omnes fideles in pace.
Le texte n’offre pas de mystère, sauf l’âge de la mère : nous avons choisi 90 ans plutôt que 16 (X + G) qui serait possible épigraphiquement et même démographiquement, mais qui paraît peu vraisemblable, étant donné l’âge du mari et du fils : il est probable que la mère est la dernière survivante et que cette épitaphe collective date de son inhumation.
Le nom Honorius n’est pas rare (il existe une dizaine d’évêques africains de ce nom dans les listes de J.-L. Maier), mais on peut penser que le choix est ici influencé par le nom de l’empereur dont dépend l’Afrique de 395 à 423. Pour le nom Maura, un peu plus rare que Maurus au masculin, on discute toujours de sa signification et de son emploi. Si c’est bien un ethnique à l’origine, il est d’usage plus général dans l’onomastique de cette période.
La différenciation d’homonymes appartenant à deux générations par le terme « pater et filius » se retrouve avec les termes « senior et iunior » sur une autre épitaphe collective de Pupput. La mise en facteur commun à la fin de la formule habituelle « fidelis in pace » se retrouve encore d’autres fois sur le site.
Epitaphe d’un adulte dont le nom a disparu qui et Iader
Panneau rectangulaire, de type bipartite. Très grosse lacune qui a emporté la moitié de l’inscription et le symbole.
…]s qui et Iader/ [….. in] pace conclu/[sit + chiffre et indication de la période du mois] septemberes
– Nom masculin comportant environ 7 à 8 lettres
– On ne peut choisir entre l’épithète fidelis in… et une indication d’âge : vixit annis χ in… (qui serait très abrégée étant donné l’espace).
Le signum ou agnomen est assez rare dans les épitaphes chrétiennes mais il est relativement fréquent en Afrique et on ajoute assez souvent au nom véritable un nom indigène. En l’occurrence, il s’agit effectivement d’un nom qu’on trouve comme nom unique ou cognomen.
Iader, qui est le nom antique du port célèbre de Dalmatie portant aujourd’hui le nom de Zadar (Zara en italien), est aussi un nom d’homme africain considéré comme ‘berbère’. Il est porté par deux martyrs dans des listes considérées comme locales, l’une à peu de distance au Sud de Pupput, à Uppenna, l’autre en Numidie à Hr el-Hanacha. Un évêque Iader de Midili, au Sud-Ouest de Theveste, avait été condamné aux mines de Sigus au temps de Cyprien (cf. Cypr., Ep., 76 et 79) et était sans doute considéré comme martyr. On connaît par ailleurs l’épitaphe d’un abbas Iader à Thapsus, sur la côte au Sud d’Hadrumète, et au moins deux chrétiens sans titre appelés Iulius Iader, l’un en Proconsulaire dans les environs de Théveste et l’autre à Pomaria en Maurétanie Césarienne orientale. On constate donc une large dispersion de l’emploi de ce nom à l’époque chrétienne. Dans le cas présent, une influence locale du martyr d’Uppenna n’est pas exclue.
Epitaphe de l’enfant Lampadia (100 jours)
Panneau rectangulaire, de type bipartite. Vers la tête, chrisme constantinien aux extrémités ‘pattées’, de couleur rouge.
Lampadia / vixit dies/ centum/ in pace.
Lampadius/a est à l’origine un signum d’origine grecque, qui est très répandu dans l’Antiquité Tardive (époque chrétienne). La notation en toutes lettres du nombre de jours s’explique par le sens symbolique de ce nombre rond. Ici encore, pas d’épithète pour ce bébé, et in pace, exprimant son innocence, est placé volontairement après l’âge.
Epitaphe de l’enfant (H)omuncio
Panneau rectangulaire.
Omuncio in pace.
Le texte paraît complet; il manque la droite d’une lettre après une courbe, probablement un O et la haste du I (dont il ne reste qu’un cube du pied à droite). L’emploi comme nom de ce diminutif d’homo, plus rare qu’Homullus, est attesté surtout dans certaines régions, et il est porté en particulier par des esclaves et affranchis. D’après la longueur, la tombe peut être celle d’un enfant d’âge moyen. Mais l’absence de fidelis donne à penser qu’il n’est pas baptisé.
Epitaphe de Paulina (60 ans) et du bébé Tutus
Paulina / vixit ann(is) LX. / Tutus innocens in pace.
Du point de vue technique, on notera dans la mosaïque que l’artisan a vérifié puis corrigé son texte puisque l’on a probablement ajouté après coup le ν qui manquait. Une femme de 60 ans peut difficilement avoir un bébé non encore baptisé : il doit s’agir de la grand-mère. On remarquera que son épitaphe ne comporte ni fidelis, ni in pace. Paulina est un nom fréquent. Tutus est plus rare, mais toutefois bien représenté en Afrique et en particulier à l’époque chrétienne.
Epitaphe de Primianus (51 ans) et de sa fille Restituta (26 ans)
Panneau de type bipartite sans séparation : à la tête, côte à côte, bas de deux chrismes constantiniens aux extrémités ‘pattées’ de couleur rouge qui étaient peut- être accompagnés de l’alpha et de l’omega. Ces deux symboles se rapportent aux deux défunts. Il est rare de signaler par un doublement du symbole une tombe collective.
Primiani pater vixit an/nis LI. Restituta filia / vixsit annis numero XXVI.
Le génitif du nom Primianus doit s’expliquer par un essai de rédaction avec un terme gouvernant le génitif, comme memoria. Le nom, répandu à l’époque classique, n’est pas banal à l’époque chrétienne. On remarquera l’emploi unique ici – et rare au total – de numéro avant le chiffre de l’âge. On remarquera aussi l’absence de mention du baptême (fidelis) et l’acclamation in pace.
Epitaphe de Secunda (24 ans) et de Tzelica (55 ans)
Panneau rectangulaire de type ‘bipartite’, à peu près complet.
Secunda vicxit ani/s XXIIII. Tzelica vicxit / anis LV. In pace fidiles.
Bien qu’aucun lien de parenté ne soit indiqué, il n’est pas exclu que Tzelica soit la mère de Secunda puisque les âges conviendraient. La mention finale collective pour deux ou trois défunts, de fidèles (écrit ici fidiles) se retrouve encore sur le site.
L’orthographe de Tzelica est typiquement africaine : il existe déjà une dizaine de noms avec TZ à l’initiale, tous chrétiens, mais on note ainsi des noms tant ‘berbères’ que germaniques, sans compter des mots latins commençant par une dentale mouillée. Ce nom ne paraît pas connu par ailleurs.
Epitaphe de Rufina (27? ans)
Panneau rectangulaire très mutilé.
Rufina, [fi/deli]s, in pac[e / vix(it)] an(nis) XXVII [m(enses ?)/···], red(dit) pr(idie) [+ période et nom du mois].
Rufinus/a, dérivé d’un cognomen classique est resté fréquent en Afrique à l’époque chrétienne (onze exemples de Rufinus dans la Prosopographie chrétienne).
Historique
Dans un point de vue exclusivement chrétien Pupput était une église importante et particulière. N. Duval explique que Pupput a deux évêques, catholique et donatiste, en 411, deux autres sont cités au Ve siècle en 451 et 484, un est mentionné en 525 et un encore en 646. A propos de sa juridiction ecclésiastique A. Chastagnol a démontré d’après l’épigraphie (à cause de la mention du vicaire d’Afrique et du consulaire de Byzacène) que Pupput se situait en Byzacène à la fin du IVe siècle, mais, en 484, l’évêque de Pupput (exilé en Corse) figure dans la liste de la province ecclésiastique de Proconsulaire; il n’est pas exclu toutefois que, à cet endroit comme vers la Numidie, les ressorts des provinces civiles et ecclésiastiques ne coïncident pas. En effet depuis l’article d’A. Chastagnol, la plupart des commentateurs acceptent l’appartenance à la Byzacène, mais, notant la présence de l’évêque dans la liste de Proconsulaire en 484, supposent un changement de frontière lors de l’invasion vandale ou ne proposent pas d’explication.
L’aménagement touristique actuel a complètement bouleversé depuis les années 1960 l’aspect de Pupput, devenu la zone touristique d’Hammamet sud. La construction de deux séries parallèles d’hôtels et de clubs de vacances a fait disparaître tout ce qui restait des quartiers côtiers en dehors d’un secteur de maisons et de thermes que l’on peut voir aujourd’hui.
Typologie
- Les tombes, assez diverses pour une courte série, ont deux caractéristiques communes: – elles sont encadrées par une bordure assez épaisse, parfois par deux bordures successives ; – l’épitaphe est disposée dans le sens de la longueur.
- La majorité des «mosaïques funéraires» de cette église de Pupput appartiennent au type ‘bipartite’ (symbole à la tête plus épitaphe dans une bordure commune). Deux tombes seulement représentent le type ‘tripartite’ (symbole, épitaphe et panneau de pied décoré)
- Les tombes les plus petites et les plus simples n’ont pas de symbole et sont signalées par une épitaphe courte. C’est la sous-catégorie que Duval a désignée comme ‘type II enfant’.
- On remarquera une relative abondance de tombes collectives. On notera que la tombe de Primiani et Restituta comportait deux chrismes situés côte à côte pour signaler deux défuntes, ce qui est exceptionnel.
- Les bordures sont toutes géométriques ou florales.
Symboles et décor
Sur dix panneaux, on en compte cinq avec un symbole courant (chrisme ou croix monogrammatique, éventuellement avec les lettres apocalyptiques), le plus souvent présenté dans une couronne.
Il reste cinq symboles qui sont d’un type rare. Le plus intéressant est la « couronne agonistique ». Celles de Pupput sont beaucoup plus stylisées. D’autre part, sortent ici du sommet des tiges de rose au lieu des palmes habituelles, reconnaissables – bien que stylisés – à Demna et Djedidi. Rappelons qu’au moins deux épitaphes gravées sur marbre de Rome comportent le même symbole. Il s’agit de la christianisation du symbole de la victoire remportée dans les jeux de type hellénique. On utilisait parfois successivement deux types de couronnes pendant les jeux : la couronne de fleurs sur le moment et la couronne métallique comme trophée durable. D’où leur association. Bien que les roses de Pupput aient l’aspect de rameaux plutôt que de couronnes, on peut penser qu’elles constituent un souvenir de cet usage. Remarquons qu’il n’est pas exclu que la couronne soit répétée au pied de l’épitaphe. L’idée était celle de la victoire éternelle comme trophée après le combat de la foi dans cette vie.
En second lieu, on trouve une « rose dans une couronne » pour une vierge de 15 ans, Cresconia. C’est un nouvel exemple de ce symbole de pureté, généralement réservé à des enfants ou adolescents considérés comme n’ayant pas péché.
Troisièmement la « croix de saint André », composée de deux tronçons de guirlande florale, se retrouve à Djedidi au moins une fois, mais c’est surtout l’emploi d’un simple carreau multicolore pour remplacer le symbole chrétien dans une couronne qui semble typique d’un atelier local ayant travaillé dans la région.
Dans le ‘type tripartite’, les panneaux de pied ont une importance secondaire.
Ecriture
En ce qui concerne l’exclamation « fidelis in pace » ou « in pace », les formulaires sont peu homogènes que les types de tombes et de symboles. Donc on constate dans ce domaine aussi quelques particularités qui contribuent à singulariser cette église de Pupput. La formule « in pace » est bien ambiguë, tantôt elle est une constatation de la paix éternelle quand elle est isolée ou liée à « vivis », tantôt elle est une affirmation de l’état de grâce au moment du décès (fidelis in pace), tantôt de l’état de grâce pendant la vie quand elle est liée à vixit, dans des combinaisons qui peuvent varier. Sur certains sites, le caractère stéréotypé du formulaire permet de déterminer quel est le sens retenu. A Pupput il y a un flottement, même dans la construction, qui exprime les hésitations des rédacteurs.
Datation
Finalement pour la datation de la série de Pupput on peut dire que le type des symboles utilisés (chrisme, croix mono- grammatique, couronne agonistique, mais pas la croix latine ou grecque), le formulaire – avec souvent l’âge et, dans la moitié des cas environ, une date de décès, mais pas de déposition, et sans mention de l’indiction – vont dans le même sens que deux « mosaïques funéraires » de Lemta, au sud de la Tunisie ; et qu’une série assez comparable dans la grande église de Djedidi. Elles sont toutes datées grosso modo au Ve siècle.
[1] Pour ce travail je suivrais librement Ben Abed-Ben Khader Aïcha, Duval Noël. Les mosaïques funéraires d’une église de Pupput (Hammamet, Tunisie) [Etudes d’archéologie chrétienne nord-africaine XXVI]. In: Antiquités africaines, 33,1997. pp. 165-190.