Ses origines
Un épiscopat mouvementé
Une couronne de gloire
Le culte de saint Cyprien à Carthage et ses basiliques (saint Cyprien au bord de la mer et Bir Ftouha)
Le culte de saint Cyprien en dehors de Carthage (reliquaires à Haïdra et baptistère de Kelibia).
Il a été dit que saint Cyprien fut l’une des plus belles figures d’évêques dans l’histoire du christianisme. Sans doute, il est, après saint Augustin, l’un des plus grands témoins de la doctrine de l’Église latine des premiers siècles (P. Monceaux).
Ses origines
D’origine païenne, Cyprien, s’appelait Thascius Caecilius Cyprianus. Il est né à Carthage vers 200. Il étudie la rhétorique ainsi que le droit. Sans doute, de par sa position de magistrat il appartient à la haute société carthaginoise. Il est un homme riche et mondain. Peu avant 249, la Providence divine lui montre un autre chemin : la conversion au Christ. L’instrument de cette providence, fut un prêtre catholique de Carthage, Caecilianus, qui lui conseilla la lecture de livres sacrés. Après sa conversion, il fit vœux de chasteté et donna toutes ses richesses aux pauvres de Carthage. Dans sa lettre à Donat, petit traité sur la grâce de Dieu, il explique sa conversion, manifestant ainsi l’action de la grâce de Dieu qui transforme le cœur et la vie des hommes :
« Effectivement, moi aussi j’étais retenu, empêtré dans les mille égarements de ma vie précédente, dont je ne croyais pas pouvoir me défaire : c’est ainsi que j’obéissais aux vices qui faisaient corps avec moi, désespérant de m’améliorer j’encourageais mes maux comme s’ils étaient déjà mon bien propre et mes esclaves de naissance. Mais après qu’avec le secours de l’eau qui régénère les taches de mon ancienne vie eurent été lavées et que la lumière d’en haut se fut répandue dans mon âme délivrée et purifiée, après que j’eus reçu l’Esprit venu du ciel et qu’une seconde naissance m’eut changée en un homme nouveau, ce fut merveille comme aussitôt je vis la certitude lever mes doutes, s’ouvrir les barrières, s’éclairer les ténèbres, devenir facile ce qui précédemment semblait difficile, possible à pratiquer ce que je croyais impossible. (A Donat, 3, 4).
Pour continuer à lire, vous pouvez télécharger le document sur le lien:
Bonne lecture!
P. SILVIO MORENO